Origines

Vers la constitution d'un équipement scientifique collectif de portée nationale

Moyens d'action

Les moyens d’action de CollEx-Persée sont de trois ordres : une labellisation CollEx destinée à donner de la visibilité aux fonds d’excellence ; des appels à projets corpus et nouveaux services à la recherche ou des résidences de chercheurs, destinés à rapprocher les communautés scientifiques et documentaires autour de projets communs ; des programmes nationaux structurants, afin de garantir la pérennité de ses résultats et financés sur la durée.

2021

2016-2018

Dans la Feuille de Route des infrastructures de recherche élaborée par le MESRI en 2016 à partir d’une proposition de l’alliance Athéna construite avec les responsables institutionnels et les acteurs de terrain, COLLEX-PERSEE est reconnu en tant que tel comme une des quatre plateformes nationales de l’IST avec HAL, NUMEDIF et OPENEDITION. L’esprit initial est toujours le même : accès ouvert, complémentarité des dispositifs, métadonnées partagées au niveau international, collaboration étroite entre les mondes des bibliothèques, de l’ingénierie informatique et de la recherche. En 2018, la FR reprend ces grandes lignes et introduit deux modifications : Numédif est réduit à Métopes ; les infrastructures SHS sont présentées comme appartenant également à la catégorie IST.

Appel à manifestation d’intérêt pour la désignation des membres du Groupement d’intérêt scientifique CollEx-Persée : Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt  publié le 18 octobre 2016 visant à sélectionner les bibliothèques délégataires membres du futur Groupement d’intérêt scientifique CollEx-Persée, vingt candidatures ont été adressées au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Les établissements membres du GIS ont été désignés par le Ministère, suite à la réunion d’un comité rassemblant experts IST et chercheurs, qui a rendu un avis consultatif sur les dossiers présentés.

Appel à manifestation d’intérêt pour la sélection des collections bénéficiant du label CollEx : Un appel à manifestation d’intérêt a été publié en 2017 par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à destination des établissements placés sous sa tutelle. 160 dossiers de candidatures ont été déposés, émanant de 78 établissements (un même établissement pouvant être labellisé pour plusieurs collections). L’examen a conduit à retenir, en février 2018, 140 collections pour lesquelles l’attribution du label « CollEx » a été validé. Afin que des établissements qui n’auraient pu répondre lors du premier appel à manifestation d’intérêt puissent néanmoins bénéficier du label «  CollEx », le conseil scientifique du GIS CollEx-Persée a mis en place une procédure simplifiée permettant aux établissements de se porter candidats à tout moment dans l’année.

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2014-2016

Durant sa phase de préfiguration (2014-2016), la gouvernance de CollEx-Persée s’est opérée à deux niveaux :

Un comité de pilotage, chargé de travailler à la mise en œuvre de CollEx dans ses dimensions statutaires et financières, et de valider la feuille de route de ce dispositif. Ce comité de pilotage, présidé par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et co-présidé par l’Alliance Athéna, a réuni la Conférence des Présidents d’Université (représentée par le Vice-président « Recherche » de l’Université Stendhal Grenoble 3), une COMUE (Paris Sciences et Lettres), le CNRS (l’INSHS), un second organisme de recherche (l’INRA), l’Inspection générale des Bibliothèques, le Ministère de la Culture et de la Communication (Service du livre et de la lecture), la Bibliothèque nationale de France, un expert étranger (directrice de la bibliothèque universitaire de Tübingen, SSG).

Un comité opérationnel, chargé d’une part d’être force de propositions (lesquelles sont arbitrées et priorisées par le comité de pilotage), d’autre part de mettre en œuvre les chantiers, d’en assurer le suivi et l’évaluation. Ce comité opérationnel, présidé par François Cavalier, directeur de la bibliothèque de Sciences Po, a réuni une vingtaine de membres : représentants de grandes bibliothèques patrimoniales et scientifiques, opérateurs et associations professionnelles.

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2012

Le service de la stratégie de la recherche et de l’innovation poursuit dans cette voie en créant une rubrique à part entière dédiée aux « infrastructures documentaires » et en soulignant « l’urgence à développer une bibliothèque scientifique numérique sur le territoire national » (BSN) pour toutes les sciences. La vision globale de l’information scientifique est réaffirmée (9 segments d’activité sont identifiés) et est prôné un pilotage politique partagé entre les grands acteurs de l’ESR.

2008

Le ministère en charge de la recherche publie la première feuille de route consacrée aux infrastructures de recherche. Les SHS présentent 4 infrastructures dont la bibliothèque scientifique numérique (BSN) qui est décrite comme un instrument qui « privilégie l’accès ouvert aux documents scientifiques sous différentes formes reposant sur des innovations, des négociations avec les éditeurs ou le soutien aux archives ouvertes ». Les quatre piliers initiaux de Persée sont réaffirmés dans BSN qui se présente comme une approche globale de l’information scientifique en faveur de l’accès ouvert à la science. Ce cadre permet d’asseoir le soutien aux initiatives telles Revues.org et HAL.

2003

Mise en place du programme PERSEE : le projet de l’université Lumière Lyon 2 en partenariat avec la Maison de l’Orient et de la Méditerranée et l’université Nice Sophia Antipolis est retenu dans le cadre d’un appel né d’une collaboration entre le service en charge des bibliothèques et la direction de la technologie du ministère de l’ESR. Le programme prend le nom de PERSEE, acronyme pour PERiodiques Scientifiques en Édition Électronique. Le texte de l’appel repose sur quatre piliers : l’accès ouvert à la science ; la conception d’un service à partir de l’observation des usages, ce qui suppose la mise en œuvre d’une démarche associant chercheurs, personnels des bibliothèques et ingénieurs ; l’archivage pérenne (partenariat avec le CINES) ; le développement d’outils interopérables. La direction de la technologie s’était déjà engagée en faveur de l’accès ouvert par le soutien à Revues.org (2000) et à HAL SHS (2002).

En savoir +

François CAVALIER et Valérie TESNIERE, "CollEx : promouvoir l’excellence documentaire", 2017.

Arabesques, n° 84, 2017, pp.6-7. [http://www.abes.fr/Publications-Evenements/Arabesques/Arabesques-n-84]

Nathalie FARGIER, "Persée : de la numérisation à la production de connaissances", 2017.

Arabesques, n° 84, 2017, p.8. [http://www.abes.fr/Publications-Evenements/Arabesques/Arabesques-n-84]

Le 29 février 2016 – Strasbourg – Séminaire européen CollEx : des dispositifs documentaires repensés pour l’aide à la recherche (depuis la page Eprist)

https://www.eprist.fr/collex-persee/

François CAVALIER, "Des Cadist à Collex : des dispositifs nationaux pour valoriser les collections", 2015.

Arabesques, n° 80, 2015, pp 4-5. [http://www.abes.fr/Arabesques/Arabesques-n-80]

Véronique DE KOK, "De la nécessaire rénovation du réseau des Cadist", 2014.

Arabesques, n° 74, 2014, pp 6-7. [http://www.abes.fr/Arabesques/Arabesques-n-74]

François CAVALIER, "Des Cadist pour quoi faire ?", 2013.

Bulletin des bibliothèques de France, n° 1, 2013. [http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2013-01-0078-017]

Dates clés