Actualité - 10 juin 2020

Focus sur la collection labellisée « Fonds Musique et Musicologie » de la Bibliothèque Clignancourt

Bibliothèque Clignancourt
Manuscrit de l’Alceste de Lully, vers 1674 – Bibliothèque Clignancourt de Sorbonne Université, Res F7. 253 | © Sorbonne université – Pierre Kitmacher
La Bibliothèque Clignancourt, placée sous la tutelle de Sorbonne Université, a été labellisée « Collections d’Excellence » par le GIS CollEx-Persée.

L’intérêt scientifique de cette collection réside dans une spécialisation originale, en étroite connexion depuis 1951 avec l’Institut de Musicologie devenu UFR « Musique et Musicologie » de Sorbonne Université. Depuis 2013, le « Fonds Musique et Musicologie » est conservé à la Bibliothèque Clignancourt et poursuit sa mission au niveau local comme national, auprès des étudiants et chercheurs (Universités, Conservatoires…) de France, et pour les laboratoires, tel IREMUS (UMR 8223).

Les disciplines couvertes vont de l’histoire de la musique savante comme populaire, en passant par la théorie musicale, ou encore l’ethnomusicologie et l’organologie. Cette collection d’excellence s’attache par ailleurs à explorer les rapports entre musique et disciplines connexes, en particulier la sociologie et les arts.

La constellation cohérente de sous-domaines s’étudie à partir d’une documentation hybride aux supports particulièrement variés : à ce jour, quelques 25 000 monographies (partitions et ouvrages sur des compositeurs), 630 titres de périodiques, 2500 thèses et mémoires, et plus de 1500 supports audios (vinyles, CD et K7, bandes sonores, etc.)  sont mis à disposition du lectorat. Des ressources électroniques en musicologie sont proposées en ligne aux inscrits, et font l’objet d’une politique d’accroissement de la Bibliothèque, qui privilégie également l’achat d’éditions critiques de partitions, ou encore de DVDs.

La collection comporte un volet patrimonial notable qui n’a d’ailleurs pas encore été référencé dans sa totalité (des ressources iconographiques sont, par exemple, encore à traiter). Il rassemble pour l’essentiel des documents manuscrits ou imprimés (monographies, partitions, périodiques) des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles. Le plus ancien document identifié est le (fragment de) manuscrit de la  « Messe de Besançon » (ou de La Sorbonne) datant du XIVème siècle.
Les partitions, et notamment les partitions d’opéras comiques, constituent la partie la plus importante du fonds patrimonial.

Plusieurs donateurs ont enrichi cette collection : Pierre Aubry (dont les archives personnelles sont à l’origine de la collection), Paul-Marie Masson, Théodore Reinach, Alexandre Guilmant, la Société des auteurs et compositeurs de musique, Jacques Chailley, etc. Parmi les manuscrits les plus précieux, l’on peut mentionner, outre la « Messe de Besançon », deux exemplaires manuscrits de l’Opéra « Alceste » de Jean-Baptiste Lully. Leurs versions numérisées sont disponibles en libre accès à partir de la bibliothèque numérique Gallica, et fait suite à un partenariat initié avec la BnF en 2015.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10537025f
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10537026w

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